Le Rouge Gorge, le bon cru du Plateau
Alain Rochard et Laurent Farre ont choisi l’avenue du Mont-Royal pour établir leur projet de bar à vin : Le Rouge Gorge. Amoureux du quartier, le choix paraissait évident. Ils s’y sont établis il y a près de 30 ans et ont connu un succès notable avec le Continental et le Plan B. Armés de leur expérience de restaurateurs et de vignerons (Vignoble du Loup Blanc acquis en 2002), ils étaient prêts pour un nouveau défi : construire et opérer un bar à vin de quartier, spécialisé mais accessible, où une cuisine conviviale comblerait les affamés et les gourmets. Dans cet établissement, on cherche à faire des découvertes en matière de vins, mais aussi de bières ou de toute autre boisson alcoolisée. Intemporel, le Rouge Gorge allie divertissement et savoir-faire.
Présents sur le plancher, les entrepreneurs prônent un service de première qualité. Sommelier de formation pour la plupart, les employés ne sont pas seulement qualifiés, ils sont passionnés ! Ils racontent avec joie leurs expériences personnelles dans plusieurs maisons réputées et chez les producteurs des vins qui composent la carte. S’ils prennent des vacances, on sait qu’il y aura un vignoble sur leur itinéraire. Sans prétention, leur conviviale expertise enrichit assurément la visite de chaque client.
Variée, étudiée et accessible, la carte des vins découle aussi d’un savoir-faire pointu et d’une passion sans frontière. Évoluant au gré des arrivages et des trouvailles du sommelier en chef Simon (« qui déguste avec le cœur »), on y retrouve plusieurs vins millésimés et des références recherchées à prix très compétitifs. Afin de permettre aux clients d’égayer leurs fins palais, plusieurs produits sont offerts au verre, et ce, en deux formats : dégustation et verre entier. Côté cuisine, la conceptualisation et planification du menu font aussi l’objet de plusieurs mois de préparation. Alain et le chef Julien ont fait une tournée des bars à vin new-yorkais et parisiens afin de s’inspirer des nouvelles tendances culinaires. Ils ont rapporté avec eux une approche «locavore» et éthique pour une cuisine ni bar ni restaurant, mais plutôt une savoureuse symbiose des deux, colorée et partageable.
